Comment se débarrasser des microbes présents sur nos vêtements lorsque l’on fait sa lessive ? Est-ce seulement nécessaire ?

Dans mon dernier article, j’ai fait un survol des différents microbiotes présents dans notre domicile et comment les préserver en assurant un équilibre entre eux et nous. Cette fois, je m’attaque à la partie « lessive ».

Je me suis aperçue au fil de mes rencontres sur les réseaux sociaux, que les croyances sur les méthodes de lavage pouvaient partir dans des extrêmes complètement opposées. Pourtant chacun peut avoir des arguments tous aussi valables les uns que les autres. Mais alors, qui croire ?

J’ai appris à faire mes lessives en lisant les étiquettes des vêtements, en écoutant les arguments des uns et des autres et bien sûr, en faisant mes propres expériences. On ne reçoit plus de cours à l’école sur « comment faire sa lessive » et plusieurs fois, je me suis dit que c’était tout de même un peu dommage…

Avec ma prise de conscience environnementale, je me pose d’avantage de questions sur ce que je fais et l’impact que ces changements peuvent apporter dans notre quotidien. Bien entendu, mon but est de préserver notre environnement… mais aussi notre santé.

Des microbes sur les vêtements ? Oui, et alors ?

A moins d’être malade, la majorité des micro-organismes présents sur nos vêtements sont inoffensifs. Ils sont aussi présents sur notre peau, dans notre entourage et nous sommes constamment en contact avec eux. On peut dire que nous avons plutôt de « bonnes relations ».

Pour rappel de mon article précédent, ce sont aussi eux qui « colonisent » notre environnement immédiat. S’il faut s’assurer qu’ils ne prolifèrent pas de façon incontrôlée, il n’est pas nécessaire de tous « les tuer ». Bien sûr, il faut parfois s’en débarrasser, mais pour cela, plusieurs méthodes existent.

Voyons un peu les différents éléments qui permettent de nettoyer / assainir notre linge.

Le fonctionnement du lave-linge

Cela peut sembler évident et pourtant, je me permet de faire un petit récapitulatif sur la façon dont fonctionne un lave-linge. Il y a en fait 3 actions qui sont associées pour un lavage efficace:

  • La première est une action mécanique;
  • La seconde est une action chimique;
  • La dernière est une action thermique.

Tout d’abord, le linge est brassé (action mécanique) et mélangé à de l’eau et du savon. L’action « chimique » se produit entre l’eau, la saleté et le savon. Cette action permet de dissoudre les matières grasses et avec elles, les micro-organismes indésirables. C’est ce que l’on appelle, la détersion (mot de la même famille que détergent).

Bon, c’est vraiment très très résumé… pour ceux qui veulent vraiment comprendre l’action du savon, je vous envoie par ici.

Mais le savon tue bien les microbes... non ?

Et bien non, justement. Le savon ne tue pas les microbes. Il permet de décoller les salissures là où les microbes se logent. Ensuite, on peut les évacuer avec l’eau de rinçage.

Selon la composition du savon, la dureté de l’eau (et quelques autres paramètres), l’efficacité des actions mécaniques et chimiques peut varier. C’est pour cela que très souvent, on parle d’adapter la température de l’eau (action thermique) au type de textile et de salissure.

Il faut savoir qu’une proportion assez importante de micro-organismes présents dans notre environnement immédiat sont tués à des températures comprises entre 40° et 60°C. À 90°C, quasiment aucun microbes du quotidien ne survit. Au delà de 100°C, on parle de stérilisation. Par contre ces procédés ne sont utiles que pour des situations où TOUS les micro-organismes doivent impérativement avoir été éliminés (en milieu hospitalier, par exemple).

Au final, le brassage des vêtements dans un lave-linge moderne, même à l’eau froide, permet de retirer beaucoup de saletés et donc, un nombre important de micro-organismes. Pour les personnes en bonne santé, sans terrain allergique et avec des vêtements peu sales, c’est généralement suffisant. D’ailleurs aujourd’hui, les lessives industrielles ont une très bonne efficacité, même en eau froide.

L’écologie et l’économie sont des points très importants chez les consommateurs. On comprend donc que pouvoir faire sa lessive à l’eau froide représente un double avantage non-négligeable.

Deux éléments sont toutefois à prendre en compte:
  • Certains vêtements regorgent de beaucoup plus de micro-organismes qu’on pourrait le croire, même s’ils sont visuellement propres (exemple des slips et draps de lit);
  • TOUS les micro-organismes ne sont pas éliminés dans le tuyau d’évacuation du lave-linge.

Faire sa lessive à 30°C est certes écologique et économique, mais question hygiène, il faut toutefois rester prudent.

De nombreux petits soucis de santé, sans gravités, peuvent être dû aux micro-organismes présents sur les vêtements ou dans le linge de maison. Par exemple, des mycoses, des infections urinaires ou vaginales, des allergies, des réactions cutanées, etc.

Une partie du linge courant peut ainsi avoir été mal lavé. Il est aussi possible que les micro-organismes n’aient pas été bien évacués par le lave-linge. Dans ces cas là, les « petits habitants » peuvent donc avoir contaminé d’autres « brassées ».

Ce sont généralement de petits tracas tellement banals qu’on n’imagine pas qu’ils puissent être liés à notre façon de faire la lessive.

En plus, le lien n'est pas toujours facile ou évident à faire. Il faudrait procéder à des analyses poussées pour en être bien sûr... mais qui le fera à la maison? La méthode la plus simple et accessible est donc de mener sa petite enquête personnelle dans notre foyer... et à agir en conséquence.

Pour un bon entretien du lave-linge, les fabricants recommandent donc de tourner régulièrement un cycle à vide à 90°. Cela permet d’éliminer les microbes présents dans l’appareil. C’est d’autant plus valable si on a l’habitude de laver à basse température. Il faut aussi laisser la porte ouverte entre deux lessives afin d’éviter les proliférations bactériennes (et les mauvaises odeurs).

Vous vous rappelez peut-être que ces charmantes petites bestioles raffolent des endroits chauds et humides ?

Maintenant que nous avons éclairci le rôle et le fonctionnement d’un lave-linge, voyons d’un peu plus près le type de microbes que l’on retrouve dans nos vêtements et notre literie. 

Nous savons qu’il n’est pas nécessaire de tuer tous les microbes, mais on veut quand même s’en débarrasser. Surtout que certains sont plus dérangeants que d’autres…

Alors ? On s’en débarrasse un peu ? Ou on en tue un maximum pour être sûr de ne rien louper ?

Les odeurs de transpiration: comment s’en débarrasser ?

On parle souvent des odeurs de transpiration alors qu’en réalité, la sueur est pratiquement inodore. C’est plutôt la composition du microbiote cutané de chacun qui est responsable d’une odeur plus ou moins marquée, différente chez chaque individu.

C’est bien joli tout ça, mais n’empêche que personne n’aime que des vêtements fraichement lavés sentent encore le « swing »!

Généralement, les lessives du commerce sont suffisamment puissantes et parfumées pour éviter ce genre de désagréments. Par contre, lorsque les gens se tournent vers des lessives sans odeur ou fabriquées maison, les odeurs naturelles plus fortes refont très vite surface.

Au fil de mes discussions sur les réseaux sociaux, j’ai lu de nombreux témoignages disant que laver les vêtements à 60°C permettait d’éliminer plus efficacement les mauvaises odeurs. Certaines personnes argumentent même que le savon est inutile, puisque la sueur… se dilue dans l’eau!

Le problème qui se pose, c’est que les vêtements fabriqués aujourd’hui tolèrent rarement des températures aussi élevées…

Avec les petites recherches que j’ai faites, j’ai compris que pour se débarrasser des microbes (et donc, des mauvaises odeurs), il faut arriver à se débarrasser de la « salissure » là, où ils se logent. Dans le cas de la transpiration, on se concentra donc sur les aisselles, les cols… et les chaussettes!

Quelques astuces pour venir à bout des odeurs indésirables

Voici donc quelques astuces que j’ai trouvées sur le net pour se débarrasser des odeurs gênantes :

  • Le bicarbonate de soude : mélanger avec un peu d’eau de façon à faire une sorte de pâte qu’on étale sur les aisselles (ou autre zone malodorante). Laisser agir avant de laver (environ 1hre).
  • Le vinaigre (ou le citron) : moitié vinaigre, moitié eau, vaporiser et laisser agir environ 15 minutes avant de laver.
  • Le savon de Marseille : à frotter à sec directement sur la zone, de façon à former une sorte de croute. Laisser agir environ 15 minutes puis, ajouter du citron avant de laver.
  • Les cristaux de soude : laisser tremper le vêtement dans un bain de cristaux de soude et d’eau pendant environ 1hre avant de laver.
  • Sécher les vêtements à l’air libre plutôt qu’au sèche-linge. L’air chaud du sèche-linge a tendance à « fixer » les mauvaises odeurs.

Il ne faut pas oublier que ce type d’odeur est personnelle à chacun. Il faut parfois tester ce qui nous convient, car il n’y a pas de solution miracle universelle. 

Se rappeler aussi que lorsqu’on passe aux lessives faites maison, la solution aux mauvaises odeurs peut être « ailleurs » que dans la façon de laver son linge. Ce peut être le type de déo, le savon utilisé pour se laver, les tissus des vêtements… voir même, certains habitudes alimentaires! Des éléments auxquels on ne pense pas quand nos odeurs sont cachées par les produits industriels…

Les microbes qui se cachent dans nos sous-vêtements: comment s’en débarrasser ?

Ah là, on parle d’une toute autre flore microbienne. Il y en a du petit monde par là et quelle diversité! Un petit coin bien chaud et humide, à proximité des flores urinaire, digestive (et vaginale chez les femmes), quel fiesta on peut y retrouver!

Pas besoin de tergiverser dans tous les sens: même si on tente de bien se nettoyer après avoir été aux toilettes, il y a toujours de petits intrus pour se glisser dans le fond de notre slip! Ce n’est donc pas une grande surprise quand on dit qu’il vaut mieux changer de sous-vêtement chaque jour!

Les germes qui colonisent nos sous-vêtements ont la fâcheuse manie d’être responsables de  mauvaises odeurs. Ils provoquent aussi des infections urinaires ou vaginales, principalement chez les femmes.

Ce qui est amusant, c’est que certaines études montrent qu’une partie des germes que l’on retrouve sur les sous-vêtements après la lessive proviennent… du lave-linge lui-même!

Du côté des slips, le savon et le brassage ne sont donc pas suffisant pas pour retirer un maximum de micro-organismes! Sans danger pour certains… mais pas pour tout le monde. Autre point important à mémoriser: les coliformes fécaux se reproduisent… à 44°C!

Oups!

Pour des sous-vêtements VRAIMENT propres, une lessive à 40°C risque de ne pas être suffisante! Il faudrait les laver à 60°C, voir même à 90°C.

Le problème, c’est qu’aujourd’hui, très peu de tissus tolèrent une température aussi élevée. Même à 60°C, on pourrait se dire que ce n’est « pas si mal ». Le problème, c’est que la lingerie est bien souvent conçues avec des tissus très fins et délicats, ne supportant pas les températures plus élevées que 30°C.

Heureusement, l’industrie s’adapte aux modes et ainsi, les produits à lessives du commerce se sont donc adaptées pour laver efficacement le linge, même à basse température. On peut donc être « rassuré »… sur ce point du moins…

Et ma lessive maison ? Est-elle efficace ?

Face à ces constatations, je me pose donc la question: est-ce que ma lessive-maison au savon de Marseille est suffisamment efficace pour laver les slips, même à 40°C?

Au départ, j’aurais tendance à croire que non. Si on augmente la température, pas de soucis, mais sinon…

Pour en être sûre, il faut repenser à sa composition. Ma recette de lessive contient aussi … des cristaux de soude! Hors, ces petits cristaux sont bien connus pour leur action nettoyante, dégraissante, détachante et blanchissante. Sans compter qu’ils augmentent l’efficacité des lessives en augmentant le pH de l’eau.

On peut aussi penser au vinaigre, utilisé d’abord pour sa fonction adoucissante, mais aussi connue pour son action anti-microbienne, principalement grâce à son pH acide. Toutefois, difficile de savoir si la quantité utilisée est suffisante pour avoir un effet significatif.

De plus, il faut rester prudent concernant l’utilisation de vinaigre avec les électroménagers. L’acidité et la composition du vinaigre aurait tendance à s’attaquer aux joints. En ajouter peut être une solution anti-microbienne, mais au risque d’user prématurément les appareils…

Comment s'assurer d'avoir des sous-vêtements sains... au naturel ?

Si on choisit de ne pas utiliser de lessives du commerce, d’autres astuces existent pour s’assurer d’avoir des sous-vêtements sains.

  • Utiliser des cristaux de soude, du bicarbonate de soude, du percarbonate (blancs) ou du vinaigre dans un bain en pré-trempage ou en prélavage.
  • Ajouter des cristaux de soude ou du bicarbonate de soude à la lessive.
  • Sécher immédiatement les sous-vêtements, idéalement à l’extérieur.
  • Les exposer aux rayons UV du soleil, connus pour leur fort pouvoir bactéricide.
En résumé...

Le lavage des sous-vêtements devrait donc se faire à une température minimale de 60°C. On peut toutefois les laver à 40°C (ou moins) si on utilise une lessive adaptée et/ou si les sous-vêtements sont ensuite mis à sécher au soleil.

Le plus important, je pense, c’est surtout d’être attentif à la façon dont nous réagissons. Une personne sujette aux infections devra redoubler de vigilance dans le choix des produits.

Quels microbes dans nos draps de lit: comment s’en débarrasser ?

Nous passons en moyenne 8hres par jour couchés dans nos draps,. Cela donne aux micro-organismes, 8hres de chaleur et d’humidité. Bien sûr, sans oublier le banquet formidable que leur procure nos petites peaux mortes!

Les draps de lit sont principalement colonisés par les acariens et un champignon appelé le candida albicans et dont je vous ai déjà parlé dans mon article précédent.

Ces joyeux intrus peuvent être responsables de nombreuses réactions allergiques ou cutanées, allant de l’érythème léger aux problèmes de mycoses, voir même d’asthme allergique.

Encore une fois, des copains dont on préfère se débarrasser. D’autant plus que les draps de lit sont souvent partagés entre les différents membres d’une maisonnée, voire même, avec des invités de passage.

Un lavage à 60°C permet donc, une fois encore, de s’assurer de tuer un maximum de ces petits intrus.

Quels microbes se cachent dans le petit linge de maison: comment s’en débarrasser ?

Alors là, le problème est un peu plus épineux car ce « petit linge de maison » sert souvent à divers endroits du logement: essuies à vaisselle, lavettes pour les enfants, nettoyage des plans de travail, des tables et parfois même… des wc.

On parle ici de linge particulièrement sale, qui n’est pas toujours lavé immédiatement. Les germes venant des quatre coins du logements ont largement le temps de se reproduire, de coloniser d’autre linge du « lot », de se faire quelques « luttes de pouvoir »… Bref, on comprend que les températures préconisées seront au minimum de 60°C, voir même de 90°C si on veut vraiment être sûr qu’il n’y ait aucun risque de contamination croisé.

Personne n’a envie de nettoyer la bouche de son petit dernier avec un linge ayant été contaminé par des germes fécaux en passant dans le lave-linge…

Des lessives à 90°C ? Est-ce encore utile ?

A la lecture de mes recherches, on peut maintenant avoir l’impression que la bonne façon de laver son linge serait d’utiliser une température de 90°C pour tout ce qui n’est pas « vêtements peu sales du quotidien ». Aujourd’hui, il est pourtant de plus en plus rare d’utiliser ce cycle de lessive.

Personnellement, la seule fois où je l’ai fait, j’ai bousillé plusieurs vêtements (qui auraient dû tenir cette température…). Que faire alors ?

Autrefois, pour détruire les microbes présents sur les vêtements, il fallait faire bouillir le linge. Sachant que beaucoup de microbes sont détruits entre 66°C et 88°C, c’est un procédé qui prend tout son sens.

Mais aujourd’hui, les méthodes de lessive ont beaucoup évolué… tout comme le fonctionnement des lave-linges.

Si on ne veut parler que de la température, disons qu’à 60°C, on tue déjà une bonne partie de ceux qui peuvent nous « enquiquiner ». Mais vraiment… il serait dommage de ne penser qu’en termes de température, surtout avec tout ce qui a été dit au début de l’article.

Résumons:

  • Les lave-linges d’aujourd’hui permettent de « secouer » le linge de façon très efficace pour déloger les salissures.
  • Les lessives du commerce contiennent des substances permettant de mieux neutraliser les micro-organismes, même à basse température.
  • Dans les lessives maison, on se concentrera sur l’efficacité du savon utilisé (qui dépend entre autre du type de savon, du pH et de la dureté de l’eau) et l’ajout éventuel de bicarbonate de sodium/cristaux de soude (ou autres).
  • Il n’est pas nécessaire de tuer tous les microbes présents sur nos vêtements, puisque de toute façon, ils font parti de notre microbiote personnel…

Dans la majorité des cas, laver à 90°C est donc devenu complètement obsolète. En plus, question énergétique et économique, cela coûte 5 fois plus qu’une lessive à 30°C!

Je pense donc que nettoyer à 90°C devrait être réservé pour les situations exceptionnelles: maladies, linge extrêmement sale, etc. Et bien sûr, comme dit précédemment, pour l’entretien du lave-linge avec un cycle à vide de façon occasionnelle…

Et finalement, on fait quoi pour la lessive ? Devons-nous détruire ce microbiote domestique qui se trouve sur nos vêtements ou le laisser « vivre » ?

Pour des personnes en bonne santé habituelle, sans problèmes d’allergies ou d’immunité, on peut se dire que les vêtements de tous les jours, peu sales, n’ont pas besoin d’être systématiquement « désinfectés ». Une simple détersion au savon, à l’eau tiède (voir même à l’eau froide) devrait suffire. La majorité des micro-organismes sont enlevés avec les salissures, ce qui est notre objectif principal.

Certaines situations exigent toutefois une plus grande attention:

  • les sous-vêtements (surtout pour les personnes sensibles aux infections locales);
  • les vêtements très sales ;
  • le petit linge de maison;
  • les draps de lit.

En conclusion : Quelle température pour faire sa lessive ?

Connaître les mécanismes d’action des produits de lavage ainsi que les différents types de germes qui colonisent notre entourage est, selon moi, très important.

Je m’aperçois que j’avais un peu sous-estimé la résistance de certains micro-organismes, pensant que la détersion au savon suffisait.

Faire sa lessive est souvent quelque chose de machinal, auquel on n’aime pas trop réfléchir. Il est vrai qu’en utilisant des produits courants du commerce, je ne vois pas trop l’intérêt de se poser autant de questions.

Par contre, quand on veut passer à un mode de vie plus écologique, je pense qu’il primordial de revoir nos pratiques et de comprendre ce que l’on fait. Il devient ensuite plus facile de décider quand et pourquoi utiliser différents produits/méthodes. Ainsi, nous ne gagnons pas seulement en efficacité, mais aussi en cohérence et en crédibilité dans nos actions.

Après tout, il est important d’avoir un environnement sain, de préserver la biodiversité, mais certainement pas au détriment de… notre santé.

Références

Cet article a 2 commentaires

  1. Caroline

    Super intéressant ton article!!!!!
    Moi personnellement je n’arrive pas à me lancer dans une lessive maison. Bien lavé ou non, reste-t-il des microbes? Est-ce nocif pour notre santé ? J’essaie de faire au mieux.

    1. LaMouthe

      Merci pour ton commentaire. Je pense qu’on essaie tous de faire au mieux, sans jamais pouvoir en être certain. Le matraquage des pubs depuis plusieurs années nous a laissé penser que tous les microbes = maladies = l’ennemi à abattre. Hors, je découvre de plus en plus à quel point c’est faux, à quel point les microbes nous sont utiles et nécessaires pour vivre en harmonie avec notre entourage. Mais bon, je l’avoue, dur de de faire l’impasse sur tout ce que l’on a entendu depuis si longtemps… 😉

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