Qui sont les microbes qui peuplent nos domiciles et doit-on réellement les éradiquer à coup de produits industriels ? Ces mêmes produits sont aujourd’hui pointés du doigts comme potentiellement nocifs pour notre santé. D’un autre côté, les différents mouvements écologiques actuels (ZD, BIO, etc) tentent de nous convaincre qu’on peut nettoyer notre logement sainement, sans produits industriels. Qu’en est-il vraiment ?
Nettoyer sainement : le mythe et la réalité sur les microbes qui peuplent nos domiciles
Au départ, j’ai cherché comment faire des lessives plus saines ET écolo. Curieuse, je me suis laissée emportée par le sujet… Au final, ce fût une réflexion complète sur notre microbiote domestique et comment vivre en « harmonie » avec lui.
En bref… comment bien nettoyer notre logement pour qu’il soit sain, sans pour autant y détruire toute la petite vie qui y réside.
C’est en cherchant à comprendre pourquoi et comment nettoyer mon linge (température, produit) que j’ai réalisé à quel point les informations sur le sujet étaient loin d’être simples à trouver. Comme bien souvent sur Internet, difficile de trouver des informations complètes… ou impartiales. Plus je poussais mes recherches, plus certaines aberrations me semblaient évidentes et plus le ton « alarmiste » de nombreux « spécialistes » m’irritait.
La plupart des études faites sur les germes présents dans nos domiciles ont été faites par… les produits nettoyants ou encore les marques de lave-linges! Avec tous les avis d’experts (microbiologistes et autres) nous parlant des microbes que l’on retrouve chez soi et des maladies qu’ils peuvent provoquer, c’est bon, la panique est assurée.
Nous voilà prêt à atomiser nos domiciles pour tuer tous ces vilains microbes!
Puis, je suis tombée sur cet article super intéressant expliquant comment notre microbiote domestique nous est utile pour lutter contre les maladies. Une lecture fort instructive, pleine de bon sens mais qui est, selon moi, très loin d’être complète.
Disons que cette lecture nous laisse l’impression qu’on ne doit surtout pas nettoyer notre logement pour préserver la biodiversité!!!
Dans la même période, j’ai aussi visité la très belle exposition sur le microbiote digestif, à la Cité des Sciences et de l’Industrie, à Paris. Là encore, on y découvre que les bactéries et autre micro-organismes ne sont pas toujours l’ennemi à abattre!
Je vais donc tenter d’éclaircir un peu tout ce mystère.
Mon but est de comprendre pourquoi et comment nettoyer les différentes zones de la maison. En sommes, comment avoir un environnement sain et équilibré.
La petite vérité sur les microbes présents dans nos domiciles
La vérité, c’est que nous sommes entourés de microbes et que ceux-ci sont nécessaire au fonctionnement de la vie. Comme les insectes, les plantes et les animaux, ils font parti de la biodiversité.
On appelle microbiote l’ensemble des micro-organismes qui peuplent un endroit donné, considéré comme leur milieu de vie.
Notre environnement comporte de nombreux microbiotes. Nous-même sommes les hôtes naturels de plusieurs d’entre eux: muqueuses buccales, peau, intestin… Tous ces lieux représentent une « flore microbienne » qui, lorsqu’elle est équilibrée, peut co-habiter avec nous en toute harmonie, pour le bénéfice de chacun.
Notre domicile est ce que l’on appelle, un microbiote « domestique ».
Le mot clé qu’il faut retenir, quand on parle d’un microbiote, c’est « l’équilibre ». Naturellement, les différentes espèces cherchent à se réguler entre elles. Chacune a sa fonction et son rôle pour que l’ensemble fonctionne bien. Mais bon… c’est un peu comme un tout pays tout ça! Parfois ça fonctionne super et d’autre fois… non.
Parfois il y a quelques « véreux » qui prennent le pouvoir, d’autres tentent des coups d’État ou encore, quelques groupuscules qui font du grabuge et tentent de tout détruire…
Quand un déséquilibre apparaît à « microbiotopolis », tout peut donc basculer: certaines espèces deviennent dominantes alors que d’autres peuvent disparaitre complètement. Certains germes jusqu’ici inoffensifs peuvent devenir pathogènes et dans notre cas (organisme ou domicile), provoquer des maladies, des infections, des réactions allergiques, etc.
On sait que notre système immunitaire se développe au contact des micro-organismes, mais comme dans tout, la modération a bien meilleur goût. Si les personnes vivants dans des endroits très sales peuvent développer de nombreuses maladies, il en va de même pour celles vivant dans des milieux « trop propres ». Celles-ci n’auront pas suffisamment développé leurs défenses naturelles et peuvent se retrouver avec des maladies auto-immunes ou des problèmes d’allergie.
Notre microbiote domestique : d’où viennent ces microbes qui envahissent nos domiciles ?
On pourrait croire que les microbes qu’on retrouve dans nos domiciles viennent de l’extérieur. Par exemple, grâce au vent, à nos chaussures ou encore par le biais des aliments ou des animaux…
L’étude dont je vous ai parlé a été faite aux Etats-Unis en 2015. Son but: recenser toutes les bactéries présentes dans nos domiciles et comprendre d’où elles viennent. Les résultats sont sans appel: NOUS sommes responsables de la colonisation microbienne de notre environnement. Les microbiotes de chaque individu « envahissent » l’espace qu’il occupe. Au niveau bactérien, il semble donc que 24hres après avoir « investi » un lieu, nous l’avons déjà « colonisé »!
Non seulement, cette « invasion » est loin d’être dangereuse, mais en plus, sa fonction principale est de nous protéger! Ou du moins… de vivre en équilibre avec nous. Plus la diversité microbienne est grande, moins les agents pathogènes ont la chance de proliférer.
Au sein de l’étude menée, il ont remarqué que les personnes malades ou avec une santé fragile étaient celles avec les environnements microbiens les plus pauvres. Cette « pauvreté » ne concernait pas le nombre de micro-organismes, mais plutôt, la quantité d’espèces différente. Ce manque de diversité permettrait donc à certaines espèces de dominer les autres… et pas forcément pour notre bien-être.
Notre microbiote domestique : de quoi est-il composé ?
Même si NOUS sommes responsables de la colonisation microbienne de notre environnement, de nombreux autres germes sont apportés par l’extérieur, ce qui est tout à fait bénéfique pour la diversité.
Toutefois, il faut aussi s’assurer une sorte de « contrôle des naissances », en évitant de leur laisser la possibilité de trop proliférer… ou de le faire là où ils n’ont pas leur place.
C’est que… ces petites bestioles peuvent se reproduire à très grande vitesse dès qu’elles sont dans un milieu favorable: chaleur et humidité sont leur ticket VIP vers la reproduction de masse.
En plus, elles sont aussi extrêmement variées: bactéries, virus, mais aussi, parasites, moisissures, etc, sans parler des nombreux insectes microscopiques (acariens, araignées et autres) qui peuplent nos logements. Elles n’ont pas toutes les mêmes caractéristiques ni les mêmes résistances. Certains disparaissent avec un simple lavage à l’eau, alors que pour d’autres il faut user de désinfectants puissants. Parfois, une chaleur très élevée ou le froid les détruits, alors que d’autres se transforment en spore, quasi impossible à tuer. Par la suite, ces spores attendront tout simplement d’avoir un milieu propice pour éclore…
Chaque endroit de la maison a aussi un microbiote qui lui est propre. On ne retrouve donc pas les mêmes germes dans les toilettes, la cuisine ou dans les chambres à coucher. Les déséquilibres et les conséquences ne sont pas les mêmes non plus…
Un petit tour d’horizon me semble donc nécessaire pour mieux comprendre comment se comporte notre microbiote domestique. Ensuite, il sera plus facile de savoir comment contrôler leur présence.
Des microbes dans nos domiciles: le monde mystérieux des bactéries
On peut les retrouver un peu partout, mais c’est surtout dans la cuisine et les sanitaires qu’elles sont les plus présentes. Si la chaleur et l’humidité leur permettent de se reproduire rapidement, ces deux lieux leur apportent aussi la nourriture dont elles ont besoin.
On pense souvent qu’elles peuvent être détruites par les températures très froides (la congélation) ou très chaude (la cuisson). Mais ce n’est pas toujours le cas. Certaines meurent très vite, simplement en se retrouvant sur une surface propre et sèche. Par contre, d’autres se protègent en produisant des toxines ou des spores… toutes deux résistantes à la cuisson.
Enfin, il suffit qu’une zone reste humide et la chaleur ambiante leur permet alors de se reproduire. De nombreuses bactéries peuvent ainsi survivre de nombreuses heures après notre passage et contaminer d’autres personnes. Leur vecteur préféré: les mains.
L’exemple classique étant la poignée de porte des toilettes…
Des microbes dans nos domiciles: les multiples facettes des moisissures
Certaines moisissures sont utiles, alors que d’autres peuvent nous rendre vraiment malades. Il est important de savoir faire la distinction entre elles…
En cuisine, on peut en retrouver sur les fromages (souvent bénéfiques pour l’organisme), sur le pain ou les confitures (inoffensives, il suffit alors de retirer la zone atteinte), alors que d’autres peuvent produire de très dangereuses toxines si elles sont ingérées.
En quittant la cuisine, on peut retrouver des moisissures ailleurs dans la maison. Certaines peuvent peupler nos draps de lit, comme c’est le cas du candida albicans. À la base, il s’agit d’une levure que l’on retrouve dans le microbiote intestinal. Il devient « champignon » quand la quantité de déchets à traiter devient très importante. C’est un opportuniste qui, quand il est bien « régulé » par les autres germes, joue un rôle essentiel au sein de l’organisme.
Quand il devient « champignon », il peut vite prendre toute la place et provoquer des infections diverses, sans même qu’on ne s’en aperçoive!
Par exemple, certaines infections cutanées superficielles, l’érythème fessier du nouveau né, ou encore des « mycoses » touchant les orteils ou les ongles de doigts de pieds… Dans certaines situations particulières, il peut même provoquer des pneumonies ou des vaginites!
Quand on parle de moisissures, on peut aussi penser à celles présentes un peu partout dans un logement. S’il y a des infiltrations d’eau ou une ventilation inadéquate, elles risquent alors de tout envahir: les murs, les sols, les vêtements, la cuisine, les sanitaires, etc.
Les parasites, ces inquiétants petits envahisseurs
Là, on parle d’organismes vivants qui ont l’habitude de vivre au dépends d’autres êtres vivants, comme c’est le cas de certains vers.
On les retrouve chez d’autres êtres vivants (animaux de compagnie) ou dans la cuisine, par le biais d’aliments contaminés par des oeufs, des larves ou des excréments. Il arrive aussi que la viande ou le poisson entre en contact avec de la terre contaminée et hop, nous voilà pris avec de petits parasites pas très sympa.
L’un des principaux vecteurs de contamination, on y revient, sont les mains!
Les parasites, contrairement aux bactéries, aux virus et aux moisissures, ne sont pas une espèce spécifique. Par exemple, les acariens sont à la fois des insectes microscopiques, mais aussi des parasites quand leur action se fait au détriment de l’organisme humain.
Des microbes dans nos domiciles: les virus
Normalement, les virus sont rapidement détruits dans un milieu qui ne leur est pas favorable. Ils ont besoin d’un contact direct pour contaminer une autre personne, comme lors de rhume ou de gastro. C’est la proximité qui permet la transmission du virus.
Dans une cuisine, ce sera surtout par de l’eau contaminée ou … des mains sales! Dans les sanitaires, des mains non-lavées ou souillées par les poignées de porte.
Ahh ces petites mains qui se baladent partout… décidément, elles en portent des germes!!!
... Et bien d’autres encore
Forcément, je ne vais pas nommer toutes les autres espèces que l’on peut retrouver dans nos logements. On peut encore penser aux nombreux insectes que l’on côtoie quotidiennement. Que ce soit les mouches, les araignées ou bien d’autres microscopiques comme les biens connus et redoutés acariens dont j’ai déjà parlé.
Ces derniers aiment particulièrement proliférer dans les tapis, canapés ou encore dans nos draps de lit. Là, ils profitent largement de la chaleur et de l’humidité de nos corps, se délectant de nos peaux mortes et nous faisant parfois fortement réagir par leurs déjections… et leurs cadavres!
Ces microbes présents dans nos domiciles, peuvent-ils nous être utiles ?
Forcément, quand on découvre la variété de petites bestioles qui nous entoure, ça fait un peu peur tout ça. Le premier réflexe de beaucoup de personnes sera de vouloir tout nettoyer pour se débarrasser de ces « saletés ».
Il y a de nombreuses années, quand on a compris que les microbes étaient à l’origine des maladies, la société a eu la même réaction. Depuis, nombreuses sont les industries qui ont rivalisé d’ingéniosité pour se débarrasser de toutes cette petite vie qui nous fait peur.
De plus en plus d’études nous apprennent aujourd’hui que de multiples micro-organismes sont inoffensifs pour nous. Ils peuvent même apporter des bénéfices pour notre santé… par leur simple présence dans notre environnement.
Par exemple, pour faire du compostage, il faut un milieu de vie prolifique pour les micro-organismes. C’est leur présence qui favorisent la décomposition des matières organiques.
Dans l’alimentation, ce sont des bactéries et des levures qui permettent la fermentation de la bière, du vinaigre ou de la choucroute. Le fromage lui même est le résultat de l’action de certaines bactéries et levures.
Encore plus amusant, j’ai appris il y a peu de temps qu’une bactérie présente dans le sol pourrait aussi avoir sur nous, un effet anti-dépresseur! Elle stimulerait la production de sérotonine et de noradrénaline dans notre cerveau. Vous voulez en savoir plus ? Sachez déjà qu’elle porte le joli petit nom de Mycobacterium Vaccae… Assez sympa celle là, non ?
Bref, même si on ne connaît pas toujours leur rôle, il est un peu bête de vouloir se débarrasser de toutes ces bestioles… Après tout, elles peuvent même nous rendre heureux!!!
Les micro-organismes de notre domicile : quand il faut s’en débarrasser...
Ils peuvent être bénéfiques ou nous rendre malades, mais nous ne savons pas toujours qui est présent à quel endroit. Après tout, ils sont invisibles à l’oeil nu…
Alors, comment faire alors pour se débarrasser des nuisibles et préserver les sympas ?
La première règle, selon moi, serait déjà de comprendre les différentes actions que l’on peut avoir sur eux.
De façon générale, on peut dire que tous les microbes et les spores peuvent être détruit lorsqu’ils sont exposés à des températures entre 100 et 150 degrés Celsius. On s’entend qu’à domicile, c’est un peu compliqué à faire…
La lumière du soleil est aussi un excellent bactéricide, c’est à dire qu’elle tue les bactéries. Là, c’est déjà quelque chose de beaucoup plus accessible dans nos logements! Le soleil ne tuera pas tout, mais permettra d’en détruire une bonne quantité qui ne sont pas les plus désirables. C’est donc une excellente option à utiliser!
Pour tuer les microbes, on peut aussi utiliser des antiseptiques, dont l’action directe est de « détruire complètement les microbes ».
Qu’en est-il du savon ?
La meilleure façon de laver sans complètement détruire notre microbiote domestique, c’est d’utiliser l’eau ou un peu de savon.
Rappelons simplement que le savon ne tue pas les microbes, mais qu’il permet simplement de s’en débarrasser. L’action chimique entre le savon, l’eau et le frottement permet de retirer les salissures et d’évacuer les microbes avec l’eau de rinçage.
Y a t-il vraiment besoin de faire plus ?
Des règles simples pour un microbiote sain ?
Quand on comprend le fonctionnement de ce qui nous entoure, il est plus facile d’agir de façon cohérente.
Nous avons compris que ce ne sont pas forcément les microbes eux-mêmes qui sont dangereux. Le risque survient quand certains se retrouvent là où ils ne devraient pas être…
S’il faut s’en débarrasser pour s’assurer qu’ils ne soient pas trop nombreux, il n’est pas toujours utile de les tuer. D’ailleurs, de nombreuses habitudes de nos grands-mères allaient dans ce sens: nettoyer, se débarrasser des microbes, mais sans les tuer.
Ces méthodes traditionnelles ont été perdues pour être remplacées par des produits chimiques et industriels. Le problème avec ces derniers, c’est qu’ils ont tendance à s’attaquer à TOUT… même à nous.
Voici donc une petite liste non-exhaustive de conseils et astuces pour conserver un intérieur propre et sain, sans pour autant « abuser » de tous ces produits d’entretien.
- Adopter (ou renouer) avec les règles d’hygiène de « base »:
- Aux sanitaires : fermer le couvercle avant de tirer la chasse, se laver les mains;
- En cuisine : se laver les mains avant de toucher la nourriture, garder un plan de travail propre et sec, ne pas travailler la viande et les légumes (avec de la terre) sur les mêmes planches à découper…;
- Passer régulièrement l’aspirateur et nettoyer la poussière: ce sont des zones où prolifèrent facilement les acariens et de nombreux allergènes.
- Aérer les draps de lit le matin pour laisser l’humidité (de nos corps) s’évaporer.
- Éviter de garder des zones sales et/ou humides qui laisseraient aux micro-organismes l’occasion de proliférer (urines près des cuvettes de toilettes, résidus de tartres dans la douche ou la baignoire, restant d’aliments dans le fond du lavabo, tuyaux bouchés, vêtements sales et souillés…).
- Se rappeler qu’en général, il y a très peu de « mauvais microbes » sur les sols de nos maisons… donc pas besoin de les désinfecter systématique.
- Préférer des nettoyants doux: de l’eau, du savon, on frotte un peu et on rince
- Garder les « désinfectants » pour nettoyer après des périodes de maladie (grippe, gastro).
Les désinfectants peuvent parfois être utiles: en périodes de maladie ou lorsqu’il y a des salissures très importantes. Mais pour l’entretien régulier d’un logement, comme déjà dit, on ne devrait pas y avoir recours.
Bon, je l’avoue. Personnellement, j’ai encore du mal à faire l’impasse du désinfectant en cuisine (lavabo et plan de travail) et pour les toilettes. Mais j’essaie d’espacer leur usage et de le faire « intelligemment »!
Pour préserver le microbiote et favoriser la diversité
- Aérer les pièces quotidiennement: cela permet un renouvellement de l’air, d’apporter de nouvelles espèces microbiennes, mais aussi d’assécher les surfaces et d’équilibrer le taux d’humidité ambiant: ni trop sec, ni trop humide. En hiver (10-15 minutes suffisent);
- Laisser entrer le soleil (avec des fenêtres ouvertes) permet aussi d’éliminer les micro-organismes sensibles aux UV;
- Eviter les désinfectants puissants qui ont pour effet de détruire les microbes « sains », sans pour autant tuer les pathogènes.
- Avoir des plantes ou des animaux permet d’assurer la biodiversité ambiante.
- Renouer avec certaines habitudes de nos grands-mères:
- Sortir coussins, matelas et tapis en plein air pour les « battre » et les exposer au soleil de façon régulière (le soleil permet de tuer de nombreux micro-organismes qui se loge dans ce type de matière);
- Sécher ses vêtements/ draps de lit/ linge de maison au soleil.
En conclusion
Autrefois, c’était principalement les femmes qui s’occupaient du ménage dans les maisons. Pour cela, elles recevaient même une instruction et une formation pour « bien tenir leur maison »! Aujourd’hui, cette époque est révolue (du moins… on l’espère!) et les hommes participent eux-aussi à l’entretien du logement.
Hors, les seules informations que nous recevons sont celles de nos parents et… des publicitaires. Ces derniers cherchent surtout à nous dire quel produit utiliser (…et acheter) à quel endroit de la maison. Et bien sûr… un différent pour chaque pièce!
Devant tous ces changements sociaux, il est un peu normal d’être complètement perdu. Difficile de savoir qui croire et ce n’est pas Internet qui nous aide à nous y retrouver!
Au final, quand on fait le tour de tout ça, on s’aperçoit qu’il n’y a rien de bien sorcier, mais encore faut-il l’avoir « appris »!
De mon côté, en tant qu’infirmière, il y a de nombreuses choses que je faisais dans mon travail. J’avoue pourtant qu’au quotidien, dans mon « chez moi », ce n’était pas forcément toujours le cas.
Cette petite recherche m’aura permis de remettre en question de nombreuses habitudes que j’avais et je trouve cela extrêmement bénéfique.
J’espère que cet article vous aura été utile et vous apportera les réponses que vous cherchiez! N’hésitez pas à partager vos opinions ou vos questions!
Référence
- Documents émis par le Canton de Vaud (Suisse): Hygiène dans les cuisines
- Science et Vie : Bactéries, virus, champignons : vous ne verrez plus votre maison comme avant
- LAEASE (Laboratoire d’analyse d’eau, d’air, d’aliment et de surfaces): Coliformes fécaux
- THOUY : Le spécialiste des produits de nettoyage et de la vaisselle jetable : Les sanitaires
- e-santé : Quelles maladies peut-on attraper aux toilettes ?
- Futura Santé: Les bactéries non-pathogènes pour l’homme
- Pressbooks : Classification et mode de vie des microbes
- Planète Santé : Trop d’hygiène nuirait à la santé
- Médecine Médicaments & Thérapies : Maladies parasitaires
Coucou,
Encore un article fort intéressant ^^
J’oserai ajouter à ton article que peu de produits sont nécessaires à entretenir la maison : savon noir, savon de Marseille, bicarbonate et vinaigre pourront servir dans toutes les pièces en respectant le principe de ne pas forcément tuer les bactéries mais comme tu le disais si bien les « déloger » ^^
Au plaisir de te lire
A bientôt et bonnes découvertes à tous ^^
Oui, exactement! Personnellement, je lave maintenant quasiment tout à l’eau, sauf les WC et la cuisine. Pour ces endroit là, c’est savon noir et/ou vinaigre +/- bicarbonate si très incrusté. Le vinaigre ayant un effet bactéricide, je le garde vraiment pour « terminer » les zones qui étaient particulièrement crades… 😉 Et depuis que j’ai découvert la pierre d’argile, je suis aux petits anges, mais je pense que je devrai quand même creuser un peu plus pour voir les effets complets de ce produit… 😉
En tout cas, merci pour ton commentaire!! 😀